Qu’il me jette le premier l’éponge
celui qui ne s’est pas senti seul au milieu de la foule.
Et pourtant… Si tu regardes, il y en a qui ont des bonnes têtes, sympathiques, prêts à sourire.
Bon il y a ceux qu’on voit indifférents,
tournés vers leurs affaires.
Et d’autres dont on a un peu peur, le polo sur les gros bras.
Mais au fond, tu les sens tous comme toi.
A encaisser, à s'imbiber, à réagir, à manifester.
On dirait des supporters… suspendus pour cause d'espace interdit, d'espace à gagner,
absorbant dans la course d’autres éléments, indigestes, polluants, délicieux,interdits,
et les recrachant quelquefois, saturés.
Tu te laisses glisser vers une certaine sérénité et les mécaniques s’agitent.
Tu souris, elles te répondent.
Te voilà maintenant suspendu au dessus d’un gazon intense.
A quel moment es-tu entré dans la vitrine ?